mai 28

Ephémère

Oh si lointaines terres recouvertes de brumes,
Lorsque s’élève l’astre marquant le point du jour.
Oh champs immaculés parés de mils atours,
Par ces résilles d’argent plus légers que des plumes.

Mes étranges contrées peuplées d’êtres de songes,
Baignant dans la douceur d’éclats crépusculaires.
Ouvrez-moi le passage, fier peuple des chimères,
Laissez-moi oublier le mal qui me ronge.

Dans le pays du rêve, je souhaite retourner.
Loin des rumeurs d’un monde qui râle d’agonie.
Quand donc sonnera l’heure où les esprits honnis
Verront leur rédemption et leurs fautes lavées?

Derrière le voile léger tissé de rais stellaires,
Je distingue un visage attendant ma venue.
Une dame faite d’ombre dont le regard ému
Renferme la beauté de secrets univers.

Empêtré dans les mailles de ma prison de chair,
J’ai vu sa main se tendre jusqu’à presque me frôler.
Mais je n’ai pu l’atteindre, elle s’est évaporée,
Ne laissant derrière elle qu’un souvenir amer.


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Ecrit 28 mai 2015 par Damian dans la catégorie "Eclats d'âme

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