mai 5

Course vers la liberté

J’ai pris la route pour Onyria
Bien décidé à la trouver
Ne sachant vraiment où chercher
Mes songes ont dû guider mes pas

Sur le chemin j’ai rencontré
D’étranges êtres à la peau blême
Vagabonds marqués d’anathème
Aux yeux vitreux, l’âme égarée

J’ai croisé des rêveurs perdus
Subjugués par quelques ondines
Chimères aux membres longilignes
S’en repaissant comme sangsues

Plus loin voguait la nef des morts
Barque oblongue aux couleurs passées
Où terminent tous les égarés
Qui ont renoncé à leur corps

Au loin brillait, derrière un voile
Le phare brulant de la cité
Où toute idée lentement se crée
Et l’univers puisse sa moelle

Onyria, la ville de cristal
Où naissent les plus beaux enfants
Issus du repos des vivants
Puisant dans leur essence vitale

A la frontière des dimensions
J’ai frôlé l’onde à la toucher
Sous mes doigts s’est désagrégée
La sphère du rêve en extension

Sous mon regard s’est effondrée
Le dernier refuge de l’esprit
Me laissant seul, à ma folie
Livrés aux peines de mon passé.


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Ecrit 5 mai 2013 par Damian dans la catégorie "Eclats d'âme

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