Mon étoile
Elle est mon seul firmament, esprit de lumière incarné
Grandiose flambeau resplendissant qui guide mon âme égarée
Tenant mes pas loin des ténèbres, m’enveloppant de sa présence
Eclairant ma voie de ses feux pour alléger mon existence
M’entrainant aux portes du rêve vers des chemins insoupçonnés
Sa douce chaleur fait naitre en moi des joies toujours renouvelées
Vous décrirais-je sa beauté que vous ne sauriez l’apercevoir
Elle dissimule ses éclats à l’abri d’envieux regards
Si d’aventure, elle est masquée par un nuage noir et pesant
A mes regards le monde s’éteint, privé de son sourire charmant
Alors mon coeur se fissure, retourne à son dédale d’ombres
Il me revient de vieilles terreurs à mesure que mon esprit sombre
Une pluie de cendres et de scories s’abat sur ma pauvre carcasse
Et sous un lourd manteau de nuit s’enfonce mon âme si lasse
Tant que demeure l’obscurité, que mon étoile reste voilée
Tout m’est agonie et souffrance, je suis fantôme désincarné
Lorsqu’enfin se dissipe le trouble qui me dérobait sa clarté
Tel un lys je m’épanouis sous le soleil retrouvé
Elle est mon astre, mon univers, avec elle je ne fais qu’un
Pour lui plaire, pauvre chimère, je combattrai jusqu’au Destin.