avril 28

Primavera

Après la saison morte, comme fleurissent les bourgeons
Le coeur solitaire se dit: Pourquoi pas moi?
Il imagine alors se lovant en ses bras
Une belle et tendre amante, frémissant d’émotions.

Et lorsqu’au firmament brillent les étoiles amies
L’un et l’autre enlacés se perdent dans l’instant,
Se brûlent d’une caresse, leurs corps s’entremêlant
S’enivrent de bonheur,le volent à la nuit.

Le satin d’une peau, la douceur d’un souffle,
Le parfum envoûtant d’un langoureux baiser,
Et c’est l’âme qui flambe en un vivant brasier
Par delà les nuées sans qu’aucun ne s’essouffle.

Une discrète brise porte quelques échos
De serments murmurés, mots doux évanescents.
Lorsqu’à l’aube, épuisés, s’endorment les amants,
La brume vient les couvrir de son opaque manteau.

Ce songe empreint d’amour, l’esseulé y aspire,
Espérant que ses pas joignent sa dulcinée;
Il ne sait qui prier, dieux ou bien destinée
Pour rencontrer un jour celle pour qui il soupire.


Copyright © 2014. All rights reserved.

Ecrit 28 avril 2022 par Damian dans la catégorie "Eclats d'âme

Laisser un commentaire