L’Autre
Mon esprit lourd et fatigué
Conçoit d’étranges scénarii
Prenant corps au seuil de la nuit
Me viennent de bien étranges idées
Des histoires noires, sanguinaires
Où se mêlent carmin et ombre
Je m’abymes dans les dédales sombres
D’une folie froide et passagère
Broyés par la réalité
Mes songes se muent en cauchemars
Fissurant le fragile miroir
Qui retient mon être abhorré
Cet occupant à l’âme damnée
Désire ne plus être entravé
Assouvir ses pulsions bridées
Libérer ses morbides pensées
Tout n’est que chaos et violence
Dans son cœur rempli d’horreur
Il ne connait que la douleur
Ne souhaite que créer la souffrance
Parfois lorsque fuit le sommeil
J’entends son sinistre murmure
Je le sens affaiblir le mur
Qui l’emprisonne. Alors je veille.