janvier
14
Si doux péril
Tais-toi, mon coeur, tu déraisonne
Tu tisses encore tes illusions
Tu trompes mon âme en perdition
Troublant mon esprit qui frissonne
Tu vois du sens ou il n’y est
T’emmêle dans les sentiments
Amalgame de tristes fragments
Dans cette vision que tu te crée
Emprisonné par des regards
Te liant à une ombre croisée
A nouveau tu vas te blesser
Aux barbelés de leurs remparts
Pauvre organe bien trop romantique
Corde vibrante aimant séduire
L’Amour te fera donc périr
Tu aimes trop, cherchant l’Unique.