L’île d’éternité

Le chant des fées s’en est allé
Les eaux du lac l’ont emporté
Au loin sur l’île d’Avalon
Partis se perdre à l’horizon

Le dernier havre des belles de l’air
Terre de repos, loin de l’enfer
Masquée par une aura magique
Empreinte de mil secrets mystiques

Là-bas s’endorment les anciens rois
Leur gloire pour toujours y flamboie
Les bels gens y séjournèrent
Car là-bas les dieux les créèrent

Ile d’anciens rites, lieu des savoirs
Un jour peut-être pourrais-je te voir
Et retrouver sur tes rivages
Les souvenirs de mes naufrages

Pour à jamais les inhumer
Tirer un trait sur ce passé
Devenir jeune, renaître encor
Et cesser de souffrir dès lors…