Jours de démence
N’avoir rien d’autre à faire qu’attendre
L’unique son de l’horloge entendre
Au rythme de ses aiguilles le temps s’égraine
Seul occupant de ma morosité malsaine
Lassitude de l’ennui mais plus de gout pour rien
J’observe lentement le temps passer son chemin
Absence d’inspiration, d’envie, triste inaction
Et sans repos penser, à en perdre raison
Penser à cet ennui, à cet immobilisme
Si loin sont les amis, seul dans mon mûtisme
N’avoir point de moyens pour sortir du sommeil
Attendre, toujours en vain, que sonne le réveil
Point de discutions, faute de communicants
L’ennui noir et profond, inexorablement
M’enserre dans ses ténèbres, mon seul compagnon
Il m’assome de tristesse et de désillusions
A chaque heure je lutte, grace à me deux fannaux
Mes étoiles dans les ombres, appaisant mes sanglots
Mon amante, mon amie, je vaincrai ce cauchemar
Pour revoir vos sourires, je le tuerai ce soir.