Le pays bleu
Il est un pays bleu dont on voit les rivages
Chaque jour un peu plus nous poussant au voyage
Ses plages sont d’argent, ses coquillages d’écume
Et la mer les baignant les décore de brume
Puis viennent ses prairies de joncs et de lavande
Qui font de ce pays une terre d’offrande
Un havre de beauté sous ses arbres dorés
Qui diffusent doucement une lumière ambrée
Puis viennent les collines parsemées d’églantines
Diffusant leurs parfums, les fleurs d’aubépines
Ici et là un lac fleuri de nénuphars
Qui reflète le ciel, lui servant de miroir
Viennent les hautes montagnes baignées d’air bienfaiteur
Qui pénètre votre âme, vous plonge dans la douceur
Ce pays vous enveloppe, vous enivre, vous charme
De tout guerrier brutal il érode les armes
C’est en ce pays là que je veux demeurer
Bien à l’abri des ombres, je le sens rayonner
Et aujourd’hui enfin je sais où sont ces lieux
Car je le vois maintenant s’épanouir dans tes yeux…