Dans les jardins du palais d’or
Dans les jardins du palais d’or
Se tenait une jeune femme, dansant
Les cheveux blonds, pâle de corps
Ondulant, belle, au gré du vent
Danse magique créant lumière
Dévoilant de l’âme la pureté
Elle virevoltait dans les airs
Se déplaçant d’un pas léger
De par sa voix et dans l’azur
S’élevait un chant cristallin
Parfois discret comme un murmure
Un son subtil et aérien
J’approchai avec ma lyre
Commençant à peine à jouer
Une mélodie que son sourire
A mon cœur avait enseigné
Elle cessa alors son mouvement
Et vint s’asseoir à mes cotés
Prolongeant encore son chant
De nouveaux sons, tous enchantés
Lorsque le soleil apparut
Derrière l’horizon embrasé
A son tour la jeune femme s’en fut
Me laissant seul, émerveillé
Dans les jardins d’or du palais
Dansait cette nuit là un ange
Qui sans savoir me dérobait
Le cœur avec son chant étrange
De nombreux vers je composais
Pour essayer de l’appeler
Mais jamais elle ne revenait
Devenant songe d’une nuit d’été.