Immobile
Ce monde est plein d’étrangers
Vivant sans se regarder
Chaque jour, chaque heure ils se croisent
Mais jamais, jamais ne se parlent.
Parfois pourtant deux regards convergent
Deux êtres s’animent, l’alchimie prend corps
Pour nous deux ce fut le cas
Tu devins le sang coulant dans mes veines
L’énergie mystique contractant mon cœur
La flamme brûlante réchauffant mon corps
La lumière céleste éclairant mon âme.
Tu l’ignorais pourtant, je ne t’ai rien dit
Et maintenant mes regrets sont infinis
La machine s’arrête, mon corps se glace
Plus de vie en moi, plus de vie sans toi, mon âme est lasse.
Le monde autour de moi continue d’avancer
Je reste tout seul, mort, figé.