La rose
Pauvre rose sur toi la tornade s’époumone
Tu plie mais ne romps pas, comme le roseau frisonne
Si un jour un humain te manque de respect
Tes épines acérées te redonneront la paix
La rose au doux parfum séduit par son aspect
Son épine punit qui trompe, par le fouet
Une femme est comme une rose, unique et fragile
Traitée avec amour, amoureuse et tranquille
Si par malheur un jour, son amant la méprise
Elle devient sauvage, maudissant la traîtrise
Ses ongles deviennent griffes, tranchantes, acérées
Son rire devient morsure et ses mots des épées
Certains pour la guérir, lui donneront un baiser
Mais si les mots s’effacent, rien n’est cicatrisé
Aussi prenez donc garde, messieurs les inconstants
Prenez très bien soin d’elles ou souffrez mils tourments.