Cri
Ayant pleuré plus souvent qu’à mon tour
Ayant aimé sans jamais voir le jour
Où mon amour fut enfin partagé
Je me lève et hurle ma douleur, fatigué
« Assez de tous ces jeux, assez de ce chagrin
Mon cœur est malheureux, qu’ai-je fais, oh Destin
Pour contempler l’amour partout autour de moi
Sans jamais le trouver, combler ce vide en moi. »
Le Destin, trop heureux, n’a pas daigné répondre
Il laisse en ces lieux mon âme se morfondre
M’accablant de ses tours, railleur et obstiné
Il joue avec mon cœur, le laissant calciner
Ni révolte, ni cris ne semblent le résoudre
A me laisser en paix, de mes fautes m’absoudre
En de profonds abysses me plonge ma tristesse
D’être toujours si seul, sans joie ni allégresse.