Emerveillement, désespoir
J’ai vu toute la splendeur de Rome aux temps jadis
Et la noirceur de l’homme, sa honte et son supplice
Au royaume d’Ankor Vat, je fus émerveillé
Les palais fastueux, les sculptures cachées
J’ai parcouru le monde, contemplé ses merveilles
Sur les sommets des Andes, j’ai touché le soleil
Au pays d’Océan les piliers faits de perles
Des temples miroitants où les vagues déferlent
Navigué dans les cieux aux cotés des étoiles
Me laissant emporter par la nuit et son voile
J’ai touché les richesses dont se pare Dame Nature
Erré dans les abîmes et les gouffres obscurs
Ne restent plus maintenant que des ruines érodées
Débris, cris lancinants, que de rêves brisés
Par le glaive et la soif de gloire des humains
Ils volent au firmament la beauté de demain
Il n’y a que dans tes yeux, oh toi belle vénus
Que brillent de mils feux les joyaux et l’astuce
De tous ces bons génies, ces fervents créateurs
Qui faisaient de la terre un lieu si enchanteur.