Douceur mortelle
Sur les eaux ondoyante d’une mer huileuse
Je partirai un jour, loin des heures ténébreuses
N’ayant pour tout navire que mon corps anémique
Porté par les flots bleus vers des rivages mystiques
Sous la voûte d’azur, sombre et piquetée
De ce milliard d’étoile que j’aime contempler
Bercé par les courants de l’onde silencieuse
Je rejoindrai les êtres, trouvant une mort heureuse
Et calme, détendu j’irais en Outre Monde
Mon âme y retrouvera tout ce qu’elle a laissé
Allégeant son fardeau de ses souffrance immondes
Elle chantera à nouveau la splendeur des étoiles
Effaçant les douleurs de mon cœur blessé
Puis, las, s’endormira dans la brume et ses voiles