janvier
7
Haut, fragile, bas
Un escalier dans les ténèbres
Descend en spirale infernale
Marches glissantes, douleur mentale
Sur la pierre des échos funèbres
Spectres de brume s’effilochant
Les âmes mortes quittent le chemin
D’autres prendront leur place demain
L’être sans nom lentement descend
Ses bras cherchent toujours un être
Une illusion née du passé
Qui s’évapore sans être touchée
Un amour qui l’aiderait à renaître
Sur une marche s’est arrêté
Celui qui ne sait où il va
Ni d’où il vient. Trop haut, trop bas
Il s’est perdu dans ses pensés
Aucun accès, aucune issu
Juste cette spirale infinie
Serpentant au loin dans la nuit
Le calvaire d’une âme perdue.