janvier
14
Fleur fanée
Une lente et longue procession
Par un jour gris, triste et chagrin
Aucun accord, presque aucun son
N’accompagnent l’être sur ce chemin
Un ciel empli de noirs nuages
C’est la pluie qui se met à tomber
L’averse passe. Sur un visage
Une larme s’est mise à rouler
Dans un cercueil de cristal
Une forme grise est allongée
Les paupières closes, le teint pâle
Une vie au loin s’en est allée
Dans la terre une blessure ouverte
Où est placé le corps sans vie
Une fosse sombre dans l’herbe verte
Une enveloppe jetée à la nuit
Mes rêves tués, ta lumière
Eteinte, enfouie dans l’infini
Mon amour, c’est toi qu’on enterre
C’est mon âme qui meurt aujourd’hui.