Lux video
Oh lointaines étoiles, rubis resplendissants
Bris de mémoire épars, éclats d’obscurité
Me reviennent vos chants, sons anciens, oubliés
Parfois lors d’une nuit au silence effrayant
Je revois vos rivages aux îles iridescentes
Et les lagons brouillés de vos eaux merveilleuses
Les ailes déployées de vos masses gazeuses
Dressant entre eux des ponts aux arches évanescentes
Les navires stellaires aux voiles d’or brûlé
Louvoyant en vos ports de pierres volcaniques
Escortés par de grands volatiles plasmatiques
Au plumage fait de sable lentement vitrifié
Alors l’immonde Kraken, éternel affamé
Etendait grand ses bras dans un bruit terrifiant
Il les dévorait tous, Maelström rugissant
Le jetant dans un gouffre, sa gueule enténébrée
Il me revient, étoiles, l’écho des jours lointains
Du temps de vos splendeurs maintenant évanouies
Malgré votre lumière la mort vous a pris
Dans son voile de ténèbres, vous brûlâtes bien en vain.