Esprit de nuits
Lorsque s’embrase la Lune Rousse
Que brille son éclat orangé
Surgissent les cohortes damnées
Comme autant de sinistres pousses
A la faveur de la nuit noire
Rodent les vampires assoiffés
Fils la Grande d’Obscurité
Pourvoyeurs de tous les cauchemars
Lorsque s’allume la lune d’argent
Les Loups courent la lande désolée
Dévorant les âmes égarées
Pour taire leur appétit sanglant
Quand s’allument les feux des étoiles
Dans les manoirs isolés
Les spectres reviennent hanter
L’humanité, masqués de voiles
La trame du monde si réaliste
Se déchire quand vient le soir
Alors renaissent les avatars
De nos peurs les plus fantaisistes
En cet instant s’ouvrent les portes
Qui conduisent au cœur des Songes
Ou réside ce qui nous ronge
Rêves perdus et chimères mortes
C’est le royaume d’Onirya
Peuplé et nourri d’illusions
Guidé par espoirs et passions
Ou l’Imaginaire seul est roi.