Léthéens
A l’heure où vient mourir le jour
Et s’étendent les bras de la nuit
Les amants perdus, désunis
Dans leurs songes vont trouver l’amour
Au creux de leurs douces illusions
Ils dansent avec leur Idéal
Coupables de pulsions fatales
Esclaves de leurs folles passions
Aveuglés par leurs grands désirs
Ils s’abîment dans leurs sanctuaires
Ensorcelés par des chimères
Façonnées par leurs souvenirs
Portés par leurs rêves infinis
Ils passent les portes d’Outre Monde
Cherchant l’âme sœur au creux d’un Ombre
Perdant parfois plus que la vie
Et lorsque à l’aube point le soleil
Dans leur cœur le sang est figé
Les damnant pour l’éternité
Vivant Errants que rien n’éveille.