L’Ombeline
Belle Ombeline, petite fée
Voudrais-tu mon coeur réchauffer?
L’ombre s’étend encore en moi
Privant le monde de son éclat
Aujourd’hui mes refuges magiques
N’ont pas leur aura magnifique
Un sombre froid me glace les sangs
Un pale spectre aux mille tourments
Une larme de mélancolie
Court sur ma joue en cette nuit
Saurais-tu faire cesser mon mal
D’une tendre trille musicale ?
Petite fée, belle Ombeline
Du songe tu tires tes origines
Avec toi veux-tu m’emporter
Pour guérir mon esprit hanté?
A quoi bon vouloir essayer
Tu n’es qu’une muse fantasmée
Un bandage sur ma solitude
De ma folie un beau prélude
Petite Ombeline, tendre fée
Sur mon épaule viens te pencher
Recueille le fruit de mes sanglots
Tes tours ils serviront bientôt.