Thétis
J’ai rêvé de ta voix, j’ai rêvé de tes bras
De ton si beau sourire, de tes éclats de rire
Nous étions libres et fous, esprits en devenir
Avec toi chaque instant devenait une joie
Espiègles et joueurs, glissant dans les nuées
Nous survolions le monde, lucioles ensorcelées
Et à chaque seconde, j’aimais te regarder
Toi qui étais mon astre, ma déesse incarnée
Puis j’ai ouvert les yeux pour mieux te contempler
Un rayon de soleil venait te caresser
Mais lorsque j’ai voulu d’un geste t’enlacer
Sous mon regard aimant tu t’es évaporée
Car tu n’existes pas, car je n’existe pas
Il n’est que cette carcasse où le vide s’accroit
Que l’absence et le rêve que je comble de toi
Car tu n’existes pas, car je n’existe pas.