juin 1

L’encre des rêves

llongé sur ma couche, le regard dans le vague
Je survole une cité..Est-ce Rome ou bien Prague?
Je suis tel un oiseau englué dans la vase
Mes rêves deviennent mes mots et mes sanglots des phrases

J’écris avec ma vie et je dors en veillant
J’attend que vienne la pluie, que se lève le vent
Trempant ma plume usée dans l’ancre de mes songes
Libérant ma tristesse avant qu’elle ne me ronge

Je monte au firmament, je chûte vers le gouffre
Je trace en pleurant tout ce que mon coeur souffre
Je m’abreuve aux étoiles, je m’éclaire avec l’ombre
Je tisse ma propre toîle puis cherche à la rompre

J’erre, mélancolique, en des lieux solitaires
Cherchant pour une rîme, un mot, ou bien un vers
Je titube et je roule dans de vertes prairies
Puis soudain je m’écroule,victime d’une infamie

Je contemple à nouveau le coeur d’un soleil mort
L’espoir fuit, mon fardeau ne semble que plus fort
Alors une douce main se pose sur mon épaule
C’est ma muse ce matin qui de son souffle me frôle

La peur et la folie de mes rêves insensés
S’en retournent à la nuit, je puis la contempler
Ma si jolie muse, ma tendre musicienne
Il suffit d’un regard et mon âme se fait tienne…


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Ecrit 1 juin 2003 par Damian dans la catégorie "Eclats d'âme

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