Heures de doute
Mon cœur à demi mort, toujours insatisfait
Rêve aujourd’hui encore à un monde parfait
Une vie idéale passée à tes côtés
Pas d’existence banale, une vie magnifiée
Dans ce monde étriqué, je me sens à l’étroit
Pouvoir le supporter, c’est un peu grâce à toi
J’aimerais pouvoir m’extraire, vivre loin de tout ça
Là-bas au cœur des cieux, libre, mais avec toi
Nous pourrions naviguer dans le creux des nuées
Simplement observés par le ciel étoilé
Au seul gré des courants sur l’air nous glisserions
Plus légers que des plumes, ensemble, nous danserions
Tournants et virevoltants à la faveur des vents
Puis dans un nid douillet nous nous assoupirions
Ni le temps, ni les hommes ne pourraient nous atteindre
Gardés de tous les affres, nous pourrions nous étreindre
Lorsqu’à nouveau je doute du sens de ma vie
Je puise en ton regard une parcelle d’énergie
Pour ne pas m’effondrer, privé du moindre rêve
Implorant tous les dieux que mon supplice s’achève.