Le pâtre ailé du grand azur
Un jour qu’allongé sur le sol
Je m’égarais dans mes pensées
J’entendis un oiseau en vol
Une étrange mélopée chanter
« J’ai vu le pâtre, il vole au loin
Guidant les nuages de son bras
Il les chérit, ouvre un chemin
Dans l’azur du ciel, d’un bon pas
Il chevauche vents et lumière
Drapé dans les voiles de la nuit
Il virevolte, rapide et fier
Menant les anges au Paradis
Il est si beau, l’ange d’argent
Qui amène les neiges ou la pluie
Posant ses pas au firmament
Car aux étoiles il se confie
Il laisse parfois approcher
De ses doux troupeaux vaporeux
Les oiseau, les poètes aimés
Qui le bénissent de mots heureux
Il tient au creux de sa besace
La poussière de l’inspiration
Qui produit les éclairs vivaces
Dans l’esprit des bardes les chansons
C’est un être divin, enchanteur
Amant d’une étoile fantastique
Qui compose des odes de douceur
Pour son amante, reine mystique. »