Le premier porte les douleurs, la peste noire et légendaire
Il ronge et fait souffrir le corps, sème la maladie des Enfers
Plaies purulentes, teint vert, yeux jaunes, corps affaibli, pâle et usé
Il se répand de par le monde, c’est Maladie, cet insensé
Le second enflamme le cœur, colère brûlante, haine dévorante
Il chauffe la bile, attise rancoeurs, rend les lames et les mains sanglantes
Il souffle son haleine embrasée sur tous les peuples, crée le chaos
Et de la lame de son épée, Guerre le maudit dispense ses maux
Le troisième rend le corps fragile, dégrade muscles et tissus graisseux
Il creuse le ventre, affaiblissant, torture l’esprit, le rend nerveux
Il épuise l’être, le pousse à bouts, tenaille ses viscères et l’affame
Détruit les récoltes du regard, voici venir Famine l’infâme
Le dernier entre alors en scène, meurtrit par son aura gelée
De sa main sombre il s’empare des énergies, sans sourciller
Il éteint par sa seule présence la vie, l’avenir des créatures
S’avançant pour saisir les âmes, la Mort, maître des sépultures
Ainsi les Quatre se succèdent, annonçant de ce monde la fin
Comme toujours ils procèdent à accomplir un grand dessein
Maladie, Guerre, Famine et Mort, quatre fléaux s’abattent sur l’homme
Quatre guerriers, quatre chimères, quatre facettes du monde en somme.