Amor
Une petite étincelle qui soudain tout embrase
Un sentiment subit qu’on décrit, plein d’emphase
Le battement des ailes d’une troupe de papillon
Qui envahit les tripes, obscurcit la raison
Deux syllabes en un souffle, à peine murmurées
Le coeur qui s’emballe, et semble plus léger
Cela tient en deux mots, à la fois tout et rien
Un bouleversement dans notre quotidien
De toutes les émotions c’est la plus merveilleuse
Et pourtant ses blessures sont les plus douloureuses
Elle consume l’âme de multiples manières
Ou vient l’illuminer de son puissant mystère
D’elle viennent les espoirs les plus démesurés
Viennent aussi les chagrins les plus désespérés
Son empreinte est visible dans les oeuvres les plus noirs
L’on trouve dans sa lumière un remède aux cauchemars
Chaque être dans sa vie l’a une fois croisé
On ne peut décompter ceux qui s’y sont brûlés
Cette étrange affection, cette folie de toujours
Porte si bien son nom. Peste soit de l’Amour!