Madone
Elle a la douceur d’une madone de Raphael
La beauté diaphane de la Vénus de Botticelli
L’aura de mystère de la Dame à l’Hermine de De Vinci
Un charme délicat, évident, naturel
Elle croise mon chemin, envahit mes pensés
Plus nous nous côtoyons, plus je suis apaisé
A travers le voile, je la vois rayonner
Son âme est aussi belle, une grâce révélée
Je resterais des heures à la boire du regard
Admirer tout son être briller, s’épanouir
Quitte à me consumer, à me laisser mourir
Brulé par cette lumière qui gomme mes cauchemars
J’ai si rarement croisé dans mon éternité
D’êtres resplendissant, à la majesté pure
Que j’en trouve mon destin tellement injuste et dur
Je donnerais mon âme pour mieux la protéger
Je souhaiterais pouvoir ôter ma corruption
Je craindrais de lui nuire par un simple touché
Aussi vais-je demeurer dans mon obscurité
Ecartant de sa voie malheurs et déceptions
Cet être de pure lumière, de si tendre émotion
Jamais ne dois souffrir des affres de ce monde
Moi, l’être de ténèbres en qui douleurs abondent
Je place en cette merveille mon vœu de rédemption.