Absurdité vivante
Triste machines humaines, pâle poupées de chair
Certaines de détenir l’Absolue Vérité
Et tenant à tout prix à vous y enchaîner
Pour un salut fictif, paradis éphémère
La pleine sensation de supériorité
De tout temps l’Homme voulut imposer par violence
Sur chaque être vivant sa vile suprématie
Consumé par la haine, la rancœur et l’envie
Il imposa sa Loi à force de souffrances
Avide de Pouvoir il rejeta la Vie
Se muant en bourreau de sa propre innocence
Il piétina la Terre qui l’avait enfanté
Rejetant au néant la tendresse, la douceur
Alimentant le feu de sa profonde noirceur
Au son des chants de guerre, aux flammes des bûchers
Répandant sur le monde le chaos, la terreur
Décimant sans les voir même ceux de sa ligné
Lorsque chaque continent sera ruine fumante
Cessera-t-il pourtant son œuvre de destruction ?
Renoncera-t-il enfin à cette triste obsession
De broyer sous son poing toute matière vivante
Ou s’annihilera-t-il dans son aveugle action
Libérant l’Univers de sa rage écœurante ?