avril 8

Festival Trolls et Légendes 07-08/04/2007

Que dire de ce salon ? Emouvant, magnifique, époustouflant, bien des mots dont le sens est trop faible pour décrire l’impression laissée. De nombreuses rencontres avec des gens formidables, des visiteurs adorables à la très grande courtois, des fous-rires, de la bonne humeur, de la sympathie. Ce week end reste marqué par une sorte d’état de grâce dans ma mémoire.
Un grand bravo aux organisateurs qui se sont mis en quatre pour un bon déroulement de ce festival. Et un énorme merci à tous ceux qui étaient présents et dont j’ai croisé la route. Merci à toutes celles et ceux venus me rencontrer et donner ainsi un nouvel élan à mon inspiration endormie.
Alors à toutes celles et ceux naviguant dans les méandres de l’Internet présents durant ce week end, n’hésitez pas à laisser vos impressions et avis en commentaires.

Bien à vous,

Damian Eicker

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décembre 5

Nouvelles du front

Ici il fait froid, ici il fait nuit. Mon âme n’en a que faire, elle a
repris son vol. Loin, lon par delà les nuées, là où rares sont ceux qui
viennent à voyager. Un lieu personnel, épuré de tout mal, pas de cris,
pas de haine, juste au coeur de mon monde, au plus profond d’ailleurs.
Là-bas, calme, douceur, ici bruit et fureur.  Ne cherchez pas
l’entrée, elle n’existe pour personne. De toute façon vous vous y
perdriez. C’est l’antre de mes rêves, mon autre réalité, celle qui fait
que j’existe, que je vis parmis vous, malgré mes ailes lunaires et mon
âme différente. Parfois, si vous me suivez, si vous lisez mes mots,
vous entrapercevrez ce qui peut y sièger, mais aucun conquérant ne
pourra l’attaquer.

Ce qui fait la richesse d’un être ne peut s’évaluer à son compte en banque, seule compte la richesse du coeur.

décembre 1

Instants

Sensation étrange. Les ailes
disparues qui vibrent à nouveau. Grâce à quelques mots, une simple conversation
elle renaissent…Un léger interstice s’est ouvert, minuscule brèche
entre  ici et ailleurs; Serait-ce un nouvel envol ? Un nouveau passage ?
Je l’espère. Toujours est-il qu’elles sont là, à nouveau. Elles vibrent
fébrilement, attendant le moment propice.

Déployez-vous, brillez de votre lumière sombre, plumes lunaires. Emportez moi
encore. Il est temps pour le léthargique de sortir de son cocon. L’encre rouge
doit couler, mêlé de gouttes d’argent. Le réveil a sonné. Vibrez, déployez
vous, revenez, plus belles encore. Il est temps, maintenant. Il est temps…

novembre 30

Un autre jour au pays des fous

Quelques mots d’amour


Il manque quelqu’un près de moi
Je me retourne tout le monde est là
D’où vient ce sentiment bizarre que je suis seul
Parmi tous ces amis et ces filles qui ne veulent
Que quelques mots d’amour

De mon village capital
Où l’air chaud peut être glacial
Où des millions de gens se connaissent si mal
Je t’envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d’amour

Je t’envoie mes images
Je t’envoie mon décor
Je t’envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t’envoie mes voyages
Mes jours d’aéroport
Je t’envoie mes plus belles victoires sur l’ironie du sort

Et dans ces boîtes pour danser
Les nuits passent inhabitées
J’écoute les battements de mon cœur répéter
Qu’aucune musique au monde ne saura remplacer
Quelques mots d’amour

Je t’envoie mes images
Je t’envoie mon décor
Je t’envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t’envoie mes voyages
Mes jours d’aéroport
Je t’envoie mes plus belles victoires sur l’ironie du sort

De mon village à cent à l’heure
Où les docteurs greffent les cœurs
Où les millions de gens se connaissent si mal
Je t’envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d’amour

Michel Berger

novembre 30

Rêve de la nuit

Un départ en voyage dans un grans bus, installation à la
place du mort…Arrivée quelque part, histoire d’examen sanguin. A
faire, à refaire. Aiguille qui ne trouve pas de veine. Abondance de
sang sortie du précédent point de pénétration de l’aiguille. Chemise
tachée. Douleur, course poursuite avec l’infirmier joyeux-drille et ses
comparses. Image de vertige et de chûte. Panneau publicitaire, envie de
voyages. Oslo; Stockholm, Berlin…Et ensuite ?

J’émerge. Il est l’heure. Qu’est-ce que c’était que cette nuit ?

Encore une voie sans issues, encore un mauvais passage. Suivant!

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novembre 29

Once upon a time

Il était une fois dans la morte vallée un ange aux plumes sombres, aux ailes brûlées…

Englué dans les méandres de ce monde insensé, ici tombent mes mots au rythme de mes plaintes, de mes sanglots.

Depuis des mois j’attends que l’inspiration me revienne. Des mois à
tourner en rond, à me distraire comme je peux ou à courir. Courir pour
trouver un logement, puis un emploi. Je ne sais pas si j’aurais tenu
sans les week ends avec Elle…

Et l’inspiration qui ne revient pas, qui me fuit comme si elle n’avait
plus rien à me donner. Quel désespoir de se sentir si banal et sans
intéret quand l’aventure de l’écriture m’abandonne. Quelle utilité à ne
faire que survivre ?

Existence d’automate: se lever le matin, se doucher, déjeuner, prendre
les transports, les wagons à bestiaux pour se rendre au
travail…Bosser jusqu’au soir, reprendre les transports, rentrer,
s’abrutir devant la lucanre à illusions et s’endormir pour tout
recommencer, sans rêves, sans but réel, si ce n’est de pouvoir Lui
servir d’appui, d’être Son havre de paix.

Je ne rêves plus. J’ai perdu le contact avec mon monde d’origine.
Oniria, Oniria perdue, où es-tu ? Mon imaginaire s’étiole lentement à
mesure que s’effacent les souvenirs…

En bon éternel insatisfait, je me lamente. J’ai trouvé le bonheur avec
Elle. La vie semble moins morne en sa compagnie. J’accepte un peu ce
monde. Mais j’ai toujours en moi cette agressivité envers Eux. Eux qui
s’étendent comme des virus, sans cesse se reproduisent, ravangent tout,
détruisent, s’autodétruisent mais n’en ont rien à faire.

Impression de solitude, de ne pas être à ma place. Rares sont ceux qui comprenent.

Existence hybride, entre un présent ici et un ailleurs qui disparait…

mai 10

Sorties de « L’enfant de la Mort »

Résumé:
Dans un monde étrange, aux confins des sphères, naquit Niméthau, un enfant à la destinée incertaine.
Parce qu’il est le fils de Celle qui ne doit enfanter, éloigné d’Hauricande et de ses origines, le Destin le traque et s’échine à vouloir le briser.

A la recherche de son passé, Niméthau traversera d’inombrables épreuves, parsemées de rencontres avec de mystérieux personnages, trouvera l’amour et devra faire face à un ultime choix.

Chroniques et Critiques

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